Recherche

Je m’intéresse particulièrement à trois axes de recherche : Didactique des langues (FLE, FOS, FOU), Enseignement/apprentissage des langues en ligne et Usages et conception de dispositifs numériques

1. Didactique des langues étrangères : FLE, FOS, FOU

Dans le cadre de ce premier axe de recherche, je m’intéresse au Français Langue Étrangère (FLE) et au Français sur Objectifs Spécifiques (FOS). Mes expériences professionnelles m’ont amené à m’interroger essentiellement sur le FOS qui pourrait être défini comme la branche du FLE permettant d’apprendre non LE français mais plutôt DU français POUR agir dans un contexte professionnel ou universitaire donné (Lehmann, 1993). D’où l’importance de la notion de besoins langagiers en FOS qui concernent : « Ce qu’un individu ou un groupe d’individus interprète comme nécessaire à un moment et dans un lieu donnés, pour concevoir et régler, au moyen d’une langue, ses interactions avec son environnement » (Richterich, 1985 : 95). Après avoir étudié les réalités du FOS dans les contextes égyptien, français et européen, j’ai formulé la problématique suivante qui repose sur cette interrogation : Quelle didactique du FOS à adopter pour réaliser des formations adéquates et efficaces respectant les spécificités des publics concernés ? Face à cette interrogation, j’ai émis l’hypothèse suivante : une meilleure connaissance des spécificités du FOS est nécessaire pour adopter une didactique visant à proposer des formations efficaces répondant aux besoins des apprenants. Compte tenu des différentes difficultés de ce type d’enseignement/apprentissage (temps limité, coût élevé des cours, difficulté de déplacement, etc.), j’ai proposé le recours aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) tout en adoptant une approche collaborative du FOS à distance.

2. Enseignement/apprentissage des langues étrangères à distance

Dans cet axe, mes recherches consistent à questionner les apports des TIC (autonomie, communication, information, fortes interactions, disponibilité temporelle et spatiale, etc.) et à analyser leurs usages dans le domaine de l’enseignement/apprentissage des langues (Bertin, 2001; Hérino & Petitgirard, 2002; Mangenot, 2003) notamment du FLE, du FOS et du FOU. Je me suis également intéressé à plusieurs problématiques concernant l’enseignement/apprentissage des langues en ligne. J’ai analysé les impacts constructivistes et socio-constructivistes qui permettent à l’individu de développer ses compétences et ses savoirs grâce à ses interactions avec son milieu social. Dans le même axe, j’ai mené une recherche sur la notion de « tâche » qui occupe désormais une position centrale dans l’enseignement/apprentissage des langues. En adoptant l’apprentissage par tâche, la classe de langue ne fait que préparer les apprenants à réaliser des tâches authentiques dans les situations de communication visées. Elle autorise un enracinement dans le concret et une orientation vers un résultat (Ellis, 2003).

3. Dispositifs numériques en langue : notion, usages et conception

Dans cet axe, mes recherches consistent à m’interroger sur la notion de dispositif numérique et sur ses usages dans l’enseignement/apprentissage des langues. Dans le cadre d’une recherche ANR intitulé RAUDIN (Recherches Aquitaines sur les usages pour le développement des Dispositifs Numériques, 2010-2012) auquel j’ai contribué, mon intervention s’est inscrite dans l’Axe 1 du projet intitulé Action et interaction. Il s’agissait de mener une analyse approfondie de « l’accès à l’information par des services numériques : Discours et pratiques des utilisateurs en milieu contraint ». Cette recherche a été réalisée grâce à une collaboration scientifique de deux laboratoires de recherche : le laboratoire Telem (EA 4195) de l’Université Bordeaux 3 (Bordeaux Montaigne actuellement) et le laboratoire Praxiling (Université Montpellier 3-CNRS 5267) de l’Université Montpellier 3. J’ai aussi participé en 2010 au projet DESA « Démarches et stratégies d’aides à l’enseignement numérique ». Ce projet de recherche était soutenu par l’Institut des Sciences de la Communication du CNRS et porté par Chrysta Pélissier (MCF, Montpellier 2). Il avait pour but d’élaborer un modèle de caractérisation des aides, d’envisager de nouvelles aides innovantes d’un point de vue communicationnel et technologique et de proposer des dispositifs de formation aux enseignants autour de la notion « d’aide »